Soleil de printemps élcatant

Le printemps était arrivé en un éclair cette année.

L'hiver que Kamiya avait passé dans les Contrées du Nord avait été rude. Sur les rives de la baie de Valim, loin au nord de la capitale Sylve, le gel prend les eaux dès le mois de novembre. Et il est alors impossible de tendre le moindre filet sous l'épaisse glace. La chasse devient alors le principal moyen de subsistance.
Hikaru excellait dans cet art. Sa fourrure s'était épaissie et était parfaitement imperméable. Elle connaissait par coeur le territoire où elle et Kamiya s'étaient établies. De son côté, la jeune fille avait adopté le mode de vie des trappeurs qu'elle avait rencontrés au cours de ses voyages. Et la rudesse de l'hiver l'avait endurcie, même physiquement elle paraissait plus âgée.

C'est après plus d'un an de ce mode de vie en pleine nature que Kamiya avait décidé de prendre la route de la Cité Principale. Elle avait ses raisons et Hikaru se moquait bien de savoir où les mèneraient ce voyage. Du moment qu'elles restaient ensemble.


Accroupie sous sa longue cape beige, Kamiya s'éclaboussa le visage. L'eau du ruisseau était glaciale. Quelques mèches de ses cheveux qui avaient beaucoup poussés retinrent les gouttes brillantes. Par endroit, un peu de glace cachée dans l'ombre reflétait le soleil au somment de sa course. Il faisait pourtant une chaleur qui semblait étouffante pour la jeune fille. Elle desserra son écharpe et regarda la tigresse qui buvait à grande lampées.

- Toi aussi, tu dois suer...

Sous son pelage qui n'avait pas mué, Hikaru tourna la tête vers la jeune fille. Elle avait la gueule ouverte et haletait doucement.

- Ok... On fais une pause.

Kamiya rempli sa gourde et alla s'asseoir contre un arbre à l'ombre. La tigresse se coucha un instant dans l'eau, imprégnant sa toison, et s'allongea sur la berge. Le retour des températures douces à toujours cet effet : une sensation de chaleur fatigante. Mais le corps à des facultés d'adaptation incroyables et très vite les deux voyageuses s'habitueraient.
Kamiya aimait cette période de l'année. Même si elle chérissait l'hiver, elle se ravissait à chaque printemps du retour en force de la nature. L'eau coulait de nouveau, et avec elle revenaient les poissons, des brindilles vertes perçaient dans la lumière plus forte du soleil, la forêt grouillait, les jeunes animaux n'allaient pas tarder à naître et à repeupler les populations souvent fragilisées par le froid..

Nous marchions sur une petite route de terre, traversant une vaste forêt tout en admirant l'éveil de la nature.
Des plaques de glace par-ci, par-là, des perces neiges éphémère typique de cette transition printemps-hiver, les arbres se réveillaient, laissant leurs bourgeons peupler les branches nouvelles.
Quelques lapins sautillaient joyeusement dans les buissons, des ours, affamés par un long sommeille de trois mois, se mettaient en chasse....tout les animaux s'activait après un rude hiver.

Nous nous sommes levées de bonne heure, parties de bonne heure, pour atteindre plus rapidement notre destination mais une questions se posait: où allons nous? J'en fit part à Zéphira et nous nous sommes arrêtés au bord d'une rivière pour faire une petite pause et réfléchir. Le soleil était à son zénith, et malgré la présence de quelques plaques de glace se détachant des bords de la rivière, la chaleur se faisait ressentir. Zéphira était encore dans sa fourrure d'hiver et avait du mal à supporter cette chaleur printanière. Elle se dirigea vers une immense plaque de glace qui résistait au rayons du soleil par sa position, sous l'ombre d'un grand arbre.

La laissant un peu seule pour profiter de la rivière, j'ai remplie ma gourde et me suis aspergée d'eau encore glacée. Tout était tranquille et nous sommes restées le temps de se ressourcer avant de repatir à nouveau. Nous avions décidées de suivre un peu le cour de la rivière avant de décider de la cité que nous allions visiter.
On marchait, regardant les thon remontant la rivière, les chats sauvages sur l'autre rive essayant de les pêcher avant de voir dans la rivière, un tigre et une humaine derrière sur l'autre rive.

Que faire? Leur parler ou se planquer? Elles semblaient êtres plutôt sympatiques mais les apparences sont parfois trompeuse Je réfléchissais à cela quand je vis ma tigresse traversant la rivière vers l'autre tigre, lui disant un grand:

-Bonjour! Comment allez vous?

Un petit soupir accompagné d'un sourire avant de m'adresser à l'humaine.

-Bonjour!

[HRPG : les tigres ne sont pas censés parler ^^ mais disons que Zéphira parle "le tigre" à Hikaru]

Hikaru fut brusquement tirée de son sommeil par une jeune tigresse qui l'accostait bruyamment. Elle secoua un peu la tête en signe de paix vers la jeune, se leva et s'étira longuement : le dos, les pattes, les ailes. Ses muscles engourdis se délièrent et après s'être ébrouée rapidement, Hikaru fut tout à fait réveillée.
Remuant la queue, elle cherchait à apaiser l'inconnue. Elle la renifla doucement, gardant les épaules et la tête haute en signe de dominance envers sa cadette.

Kamiya ne dormait pas vraiment quand les deux voyageuses arrivèrent. Elle s'empressa de se lever, jetant un rapide coup d'œil vers les félins. La situation semblait calme, et la jeune fille en déduit que les intentions des deux nouvelles venues étaient pacifiques. Elle bascula sa capuche en arrière et répondit poliement :

- Bonjour. Je m'appelle Kamiya, et voici Hikaru.

L'humaine était contente de croiser quelqu'un. Cela n'arrivait pas si souvent sur les terres du Nord. En plus, il s'agissait là d'une éleveuse de tigre. Peut-être pourrait-elle avoir des nouvelles du "monde" qu'elle avait quitté quelques temps auparavant.
Hikaru vint rapidement vers la jeune fille. Elle ne sentait a priori aucun danger, mais son caractère protecteur la forçait à se tenir toujours sur ses gardes, prête à bondir au moindre mouvement suspect.

- Excusez-moi, cela fait longtemps que je n'ai pas parcouru ses terres. Seriez-vous de la Cité Principale ?... Savez-vous à combien de jours de marche elle se situe ?

Avant que je puis ouvrir la bouche, Zéphira avait déjà rejoind le tigre sur l'autre rive, le courant semblait être assez tranquille don je l'ai traversé en nageant. Après avoir rejoind 'autre rive, l'éleveuse releva sa capuche, me laissant voir son visage. J'ai regardée ses vêtement, elle semblait revenir de loin, très loin. Elle se présenta à moi comme étant Kamiya et sa tigresse se nommait Hikaru. Mon esprit me reccomendait la prudence et pourtant, j'avais envie de faire confiance à cette inconnue. Oserais-je? Pourquoi pas? J'avais l'impression que cette jeune fille n'était pas de mèche avec les sombres, mais que je devais tout de même me méfier. Simple question d'habitude...


-Je m'appelle Marie et voici ma tigresse Zéphira.

De son côté, Marie semblait plutôt à l'aise devant cette inconnue. Cela me fait plaisir à voir, vu que ces derniers temps elle avait tendance à dégainer facilement. Je le sens, elle à l'esprit tranquille. La tigresse devant moi se voulait être à la fois imposante et rassurante, qu'a cela tienne. J'ai beaucoup de respect envers mes ainés, simple principe. Elle s'est éloignée de moi pour se diriger vers Marie, peut-être pour lui bondir dessus? Qui sait? En tout cas, cela ne resseblait pas à une attaque.

Elle me demanda si je venais de la Cité Principal, où elle se situait. Si j'en suis originaire, je ne sais pas mais pour y avoir vécu une grande partie de ma vie,je sais parfaitement où elle se trouve. En regardant un peu derrière moi, je me suis aperçue que la grande tigresse blanche s'était beaucoup rapprochée de moi, ce qui m'inquiéta un peu. J'espèrais qu'elle ne me saute pas dessus, on ne connaît pas toujours les intentions des inconnus.
En regardant un peu tout autour de moi, je lui répondit:

-Je reviens de la Cité Principale. En partant maintenant vous y parviendrez dans environ 2 jours de marche.

Mes yeux se posèrent sur les deux grandes ailes blanches et duveuteuse de la tigresse Hikaru. Elles ressemblaient aux ailes de Zéphira, légérement plus grande. En volant, ce serai beaucoups plus rapide.

-Mais je pense qu'en volant, vous y parviendrez plus rapidement.

Kamiya sentit un brin de méfiance dans le ton de l'inconnue. Cette dernière se nommait Marie, et sa tigresse Zéphira. Si elle semblait avoir hésité avant de répondre, sa voix ne tremblait pas. Ces noms étaient certainement vrais. De toutes façons, peu importait. Même si les voyageuses n'accordaient pas leurs confiance à Kamiya et Hikaru, la rencontre semblait plutôt bien tourner.
La tigresse renifla les mains de Marie, à quelques centimètres à peine. Puis, ayant identifiée la nouvelle venue, elle retourna aux côtés de Kamiya, frottant son épaule contre sa jambe. D'un mouvement dicret, l'humaine passe ses doigts sur la tête du félin qui cligna des yeux de bonheur. Puis Hikaru se dirigea vers la rivière afin de boire. Au passage, elle jeta un bref coup d'œil à Zéphira, comme une invitation polie à la suivre et à laisser les humaines discuter tranquillement.

Marie déclara qu'elles se trouvaient à environs deux jours de marche de la Cité Principale. C'était beaucoup plus proche que ce que la jeune femme escomptait. Elles avaient avalé tant de distance en si peu de temps ?...

- Mais je pense qu'en volant, vous y parviendrez plus rapidement.
- Certainement... Si on considère que Hikaru peut me porter une journée entière sur son dos en vol...

En effet, malgré sa force, la tigresse devait faire un grand effort pour décoller et soulever ses quelques centaines de kilos en altitude. Alors avec l'humaine sur le dos...

- J'essaie de ne pas la chevaucher trop souvent, uniquement lorsque cela est nécessaire. Et puis, je n'aime pas l'impression de supériorité sur elle que ça me donne. Je me considère trop son égal pour l'utiliser comme un simple animal.

Kamiya posa ses yeux sur Hikaru qui, sa soif épanchée, était d'humeur plus joueuse. Elle tendait ses moustaches vers la jeune tigresse, et mimait une fuite pour l'entraîner dans sa course. L'humaine sourit, puis se retourna vers Marie.

- Avez-vous des nouvelles de l'Okin ? Des éleveurs s'en sont-ils emparés ?

Je regardais fixement les deux inconnues et je m'amusais à essayer de deviner l'âge de l'humaine en attendant sa réponse. Pas moyens de me fixer sur un âge précis. La tigresse était encore dans son pelage d'hiver, tout comme Zéphira. L'hiver était arrivé si vite cette année...
Sa voix me ramena sur terre, me tirant de mes pensées.

- J'essaie de ne pas la chevaucher trop souvent, uniquement lorsque cela est nécessaire. Et puis, je n'aime pas l'impression de supériorité sur elle que ça me donne. Je me considère trop son égal pour l'utiliser comme un simple animal.
Une manière de penser qui ressemblait fortement à la mienne. En effet, je montais rarement Zéphira car je l'ai toujours considérer comme mon égal. Sauf en cas d'extrême urgence. J'ai acquiesée sa réponse avec un sourire.
Un rapide coup d'oeil derrière moi, plus de tigre. Mais où était-elle donc passée?

La tigresse Hikaru m'invita à faire un petit jeu. Une couse poursuite comme je les ai toujours aimées. J'ai étirée mes pattes avant de courir après la tigresse. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas amusée comme ça avec un autre tigre.

J'avais décidée de leur accorder ma confiance, cepandant, je sentais une présence pesante. Un petit regard en direction des arbres m'a permis d'apercevoir une ombre qui disparue rapidement derrière un arbre. Je ne pouvais m'empêcher de penser, que même involontairement, je venais de les mettre en danger. Je me souvenais alors la raison qui me tenais à l'écard: un danger permanent. Une menace pesante, reposant toujours sur mes épaules.
J'essayais souvent de prendre exemple sur Zéphira, cette insouciance envers les gens, cette sociabilité était depuis toujours un grand mystère pour moi. Mais il faut bien un qui se méfie non?

Je ne regardais la que tigresse que je poursuivais, une tigresse aussi blanche que la neige. Nos plume virevoltaient dans le vent, des rayons de soleil éclairaient notre chemin ce qui donnait un aspect magique. On aurai dit deux tigraux qui s'amusent dans un univers où le temps s'est arrêté.

Kamiya me parla de nouveau, m'aidant à oublier cette étrange et inquiètante vision.

- Avez-vous des nouvelles de l'Okin ? Des éleveurs s'en sont-ils emparés ?

-Désolée. Ces temps ci, j'essaie d'éviter les gens et je ne sais donc pas si d'autres éleveurs l'ont obtenu. Moi je l'ai eu, il y a de cela, quelques mois.

[HRPG : normalement, pas d'Okin tant que tu n'as pas passé les exams... je laisse passer, on est là pour s'amuser après tout, et c'est pas les deux-trois RPGistes qui en feront une affaire]

- Désolée. Ces temps ci, j'essaie d'éviter les gens et je ne sais donc pas si d'autres éleveurs l'ont obtenu. Moi je l'ai eu, il y a de cela, quelques mois.

Instant de silence. Les oreilles de l'humaine semlbaient fermées au monde après avoir entendue pareille nouvelle. Puis, peu à peu, elle repris ses esprits. Elle entendait le bruit de l'eau qui coulait, les passereaux chantaient dans les arbres alentours.
Quoi ?... Cette fille avait l'Okin. Kamiya ravala sa salive. Et sa fierté. Elle qui avait échoué dans cette quête, s'était retiré pendant si longtemps pour méditer sur son échec... La jeune femme était honteuse, lamentable.

- Je peux... le voir ?

Le ton tremblant de la voix de l'humaine... Hikaru accouru à ses côtés, abandonnant Zéphira en plein jeu. Elle sentait la tension de Kamiya et, en ignorant la cause, se préparait au pire. Son doux regard s'effaça et se posa sur Marie, terrifiant à présent. Kamiya glissa machinalement ses doigts sur la tête du félin.

- C'est bon Hikaru... Ce n'est rien.

Mais la tigresse, comme encouragée par la caresse de Kamiya, se mit à grogner doucement. La jeune femme rompit le contact avec le félins, ce qui eut pour effet d'estomper la voix de l'animal. Pourtant, elle aussi était tendue. Une idée venait de lui traverser l'esprit... une idée cruelle, égoïste, sanglante... Discrètement, elle reposa sa main sur le crâne de Hikaru...

Le soleil entamait sa descente vers la mort, le vent soufflait, laissant échapper sa mélodie. Le silence s'installa brusquement entre nous et il me semblais ne rien entendre d'autre que le son du vent carressant la surface de l'eau. A mon annonce, la jeune femme semblait être foudroyée sur place. Qu'avai-je dit de si terrible pour qu'elle se retrouve dans un tel état? Le fait que je possède peut-être? Il est vrai qu'elle était devenue statue dés que je lui ai répondue. Je ressentit de nouveau cette ombre derrière moi, je l'ai perçue comme un frisson me parcourant le dos, me glaçant le sang. Elle était rapide, insaisissable, menaçante. L'ombre surgit brusquement et se révéla être la tigresse de Kamiya. Le regard qu'elle me portait changea en un éclair, il devint plus effrayant. Je la regardais en face, essayant de ne pas laisser apparaître mon inquiètude. J'essayais d'entrer en contact avec Zéphira avec le lien de l'oknin, pour sentir une présence rassurante à mes côtés.

- Je peux... le voir ?

Que devai-je faire? Le montrer? Tant que ma main touche l'oknin, je suis en contact avec ma tigresse.

Les évnement s'enchaînèrent rapidement, Hikaru partie en courant vers les humaines, je ressentais en moi l'appel de Marie. Mais que pouvait-il bien se passer là-bas? Aussitôt, je me mis à courrir vers Marie. Pourvu que.....

- C'est bon Hikaru... Ce n'est rien.

Je n'eu pas le temps de répondre lorsque Hikaru commença à grogner. Ma main, je la sentais se rapprocher machinalement de la poignée de ma lame, sauf qu'elle fit un détour et se mit à tourner le bracelet serré à mon poignée gauche. La pierre qui l'ornait était faite avec de l'oknin, un bon moyen de ne pas le perdre. Mettant mon bras à la vertical afin de bien le montrer à la jeune femme.

-Regardez la pierre. C'est l'oknin.

Zéphira arriva en vitesse, s'asseyant à mes côtés. J'étais enfin rassurée, un regard dans ses saphirs avant de rediriger mon regard vers l'humaine et sa tigresse.

Elle était là et ne bougeait plus, pas même un tremblement de son corps. Elle regardait fixement le duo d'une étrange manière impossile pour moi de le décrire. J'avais l'impression que nous attendions quelque chose dont nous ignorions tout, mais nous l'attendions quand même. C'était assez étrange.

Marie montra son bras à Kamiya. A son poignet, un bracelet comportait un pierre rouge vif. Envie, jalousie, et désir irrépressible remplaçaient la honte dans le cœur de l'humaine. Sa main posée sur la crâne de Hikaru, celle-ci grondant doucement en direction des voyageuses.
Zéphira semblait plus tendue que jamais. Peut-être devinait-elle ce qui était en train de se tramer dans l'esprit de Kamiya. Ou peut-être son instinct. Ou encore le lien insondable que l'Okin créait entre elle et sa maîtresse.

Hikaru aura largement l'avantage sur elle... elle est trop jeune... Quant à moi... je ne pense rien craindre de Marie... et si je suis en difficulté, Hikaru ne sera pas loin... Mais cette fille se tient trop sur ses gardes...

La situation resta immobile pendant de longues secondes. L'Okin était à la portée de Kamiya, après toutes ces années... Mais souhaitait-elle l'acquérir de cette façon, dans la violence ?...

A quoi je pense ?... Suis-je devenue si aigrie et inhumaine pour vouloir répandre la souffrance ?... Suis-je matérielle au point de faire couler le sang pour un objet dont je me suis toujours passée ?...

- Vous feriez mieux de le cacher ! Il pourrait susciter des convoitises.

La tigresse sentit que la tension quittait peu à peu le corps de l'humaine. Elle n'en resta pas moins sur ses gardes, attendant pour se relâcher que les étrangères aient disparut loin de leur vue.
Kamiya aurait eu d'autres questions pour un éleveur de tigre magique. Mais elle était à présent trop mal à l'aise pour poursuivre une discussion calmement.

- Je vous dois le respect, vous avez réussis là où nous avons échoué. Cependant, vous avez de la chance que Hikaru et moi ne soyons pas prêtes à tuer pour cet objet, car nous vous l'aurions pris facilement.

Une pointe de défi ? Kamiya tenait simplement à se faire respecter. Sa fierté était entachée, elle devait lui redonner quelque peu de sa brillance. La queue de Hikaru faisait des mouvements secs et nerveux, son agacement était palpable. Elle voulait s'éloigner, quitter cet endroit et ces individus ayant bouleversés les sentiments de la jeune femme qu'elle accompagnait.

- Sur ce, je vous souhaite bonne route et... bonne chance.

La jeune femme pencha à peine la tête, juste assez pour rester polie. Elle ramassa ensuite ses affaires, et jeta un coup d'œil à la tigresse pour lui dire d'avancer. Hikaru ne lâchait pas du regard les deux voyageuses, tout en suivant à distance l'humaine.
Elle avait souhaité "bonne chance" à Marie car malgré tout, elle ne gardait pas de rancune envers elle. Et la jeune femme réalisait peu à peu quel fardeau représentait la possession de l'Okin. Les jaloux, les envieux... tous n'étaient pas si raisonnables et humains que Kamiya. Beaucoup tueraient sans hésiter pour la pierre précieuse. Au moins, Hikaru et sa compagne n'avaient pas ce danger pesant sans cesse au-dessus d'elles.

Elles traversèrent alors le cours d'eau et s'engagèrent sur le sentier en direction de la Cité Principale. Dans quelques heures, elles auraient mis suffisamment de distance entre elles et les détentrices de l'Okin. Elles pourraient alors monter un camp alors que le soleil rejoindrais la ligne d'horizon.


[RP fini, à moins que Marie et Zéphira tentent de les rattraper... ]